Irina Khychova, professeur a Svobodnyy de la région Amourskaya, Russie:
Je suis professeur d’anglais et de français d’après mon diplôme d’études supérieures que j’ai obtenu il y a 10 ans. Pendant toutes ces années j’ai enseigné la langue de Shakespeare dans une école à Svobodnyy, tout en gardant l’espoir de travailler un jour avec la langue de Molière, « mon cher français ». Depuis que j’ai commencé à l’apprendre à l’Université pédagogique de Blagovechtchensk, il a pris sa place inébranlable dans mon cœur.
Je savais qu’un jour le français reviendrait dans ma vie. Et voilà, ce jour est venu : toutes les écoles de la région ont reçu une bonne nouvelle, on doit introduire la 2e langue étrangère dans les programmes éducatifs. Notre directrice nous a posé une question : quelle langue choisir ? « Bien sûr, le français !» me suis-je exclamée.
Alors, je suis ravie de reprendre l’enseignement du français et de transmettre mon amour pour cette langue magnifique à mes élèves de 5e. Nous avons une heure de français par semaine. Ce n’est pas suffisant, mais on trouve même parfois le temps de plonger dans la culture française, d’apprendre des poésies et des chansons.
A l’occasion de la semaine de la Francophonie j’ai présenté à mes élèves cette fête internationale. C’est pour la première fois dans la vie qu’ils ont entendu le mot la « francophonie » et ils sont super heureux d’être parmi les francophones. J’espère que l’apprentissage du français offrira à mes élèves de la joie et de l’inspiration de ne jamais abandonner.
Voici ce qu’ils parlent de leur expérience dans un nouveau statut francophone :
Nikita Nikichin : J’apprends la langue française pour communiquer avec mes amis français, connaitre les coutumes et les traditions françaises. Ma grande sœur est étudiante dans une université en France et moi aussi je rêve de visiter Paris et toute la France, trouver de nouveaux amis.
Arina Kuzutina : J’apprends le français parce que j’aime Paris et je veux y aller. C’est une belle ville. Et ici, c’est aussi très beau, surtout la nature. J’aime les études dans notre école. Nous y allons 6 fois par semaine. Il est difficile pour moi d’apprendre des mots français. Mais les règles sont faciles. Quand je vais passer les examens, je vais choisir le français.
Saveliy Karataev: Nous avons seulement commencé d’apprendre le français. Nous travaillons avec des manuels « L’oiseau bleu ». Nous avons des appris les chiffres de 1 jusqu’à 130, les jours de la semaine et plus de 20 mots. J’aime beaucoup de français. Je veux beaucoup aller en France et voir ses curiosités.
Ilya Moskalenko : Cette année on m’a obligée d’apprendre le français. D’abord j’ai été très triste parce que j’ai eu peur de ne pas réussir. Puis j’ai appris que j’aurais le français une fois par semaine et j’ai été très contente. Notre professeur parle très bien français et elle veut que nous parlions aussi bien cette langue. Elle nous donne beaucoup de devoirs et il est difficile de les faire. Mais comme ça le français devient encore plus intéressant. Je suis sûr que le français me sera utile à l’université et au travail.
Ksenya Nasedkina : C’est ma première année d’études de français, et c’est assez difficile. Je comprends surtout difficilement la grammaire. En plus, on nous donne des devoirs pour apprendre beaucoup de verbes et de mots. Mais quand je parlerai français j’irai en France pour voir toutes les curiosités.
Ksenya Boytchuk : J’aime beaucoup le français et je rêve d’aller en France ! Dans notre école toutes les classes de 5e apprennent le français. On doit apprendre le français jusqu’à la classe de 9e. Nous avons des cours une fois par semaine. On ne nous donne pas beaucoup de devoir en français. Quand j’ai appris que j’apprendrais le français j’ai eu peur. J’ai pensé que j’aurais de mauvaises notes. Mais maintenant j’ai de bonne note et je connais bien le français. Mon hobby préféré est le dessin. J’ai déjà dessiné la Tour Eiffel et d’autres curiosités françaises. Si tout va bien je vais apprendre le français après l’école et peut-être le français sera utile pour mon futur travail.
Elizaveta Patokina : Je m’appelle Liza, j’ai 12 ans, j’habite dans la ville de Svobodnyy. Elle est très belle. On construit une grande usine non loin de la ville. Beaucoup d’étrangers travaillent à la construction, et maintenant dans notre ville les gens sont très différents et parlent des langues différentes. Je pense que le français va m’aider beaucoup dans la vie, peut-être dans le travail. J’ai vu beaucoup de photos de France, je les ai bien aimées. Et j’ai commencé à dessiner la France. J’aime étudier le français. Je l’apprends pour aller à Paris et voir la Tour Eiffel.