Les Sommets des chefs d’États des pays de la Francophonie ont adopté, sur proposition du Président François Mitterrand, l’expression « pays ayant le français en partage » afin de rendre compte, à la fois, de ce qui unit ces pays et des statuts et situations différents qu’y connaît la langue française et d’insister, par le recours à la notion de partage, sur le mouvement volontaire d’adhésion à l’usage du français et la solidarité que ce partage induit.
Bien des années auparavant, lorsque l’actuelle Agence universitaire de la Francophonie s’appelait l’AUPELF, ce sigle avait été trouvé par le Recteur El Fassi dans le but de rendre compte du même fait, à savoir que les pays dits francophones, ceux qui partagent l’usage du français, sont « partiellement ou entièrement de langue française » selon leur situation par rapport à l’usage de cette langue.
Ces exemples montrent que le français, perçu du point de vue de ceux qui, sur les cinq continents, le pratiquent, n’est pas seulement une langue en partage mais une langue de partage c’est-à-dire une langue qui, du fait de son histoire, de son extension géographique et de son dynamisme, favorise particulièrement le partage. C’est cet aspect qui sera au centre du programme scientifique, didactique et pédagogique du XVe congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français (F.I.P.F.), programme qui, dans ses différentes composantes, communications, conférences, tables rondes, ateliers, comptes rendus d’expériences, panels, déclinera la notion de partage et en soulignera l’effectivité et la richesse en s’intéressant aux différents domaines et aux diverses modalités dans lesquels et à travers lesquels le partage du français s’incarne et s’exprime, qu’il s’agisse de français langue maternelle, de français langue seconde ou de français langue étrangère et quel que soit le niveau scolaire ou universitaire où cette langue est enseignée, primaire, collège, secondaire ou supérieur, quelles que soient aussi les circonstances, les motivations ou le niveau de sa pratique en dehors de l’espace scolaire et universitaire.
Sept aspects majeurs de ce partage de la langue française seront abordés dans les sept symposiums suivants :
- Partage des langues
- Partage des valeurs, des cultures et des littératures
- Partage des innovations didactiques et pédagogiques
- Partage en formation des enseignants
- Partage des progrès technologiques et numériques
- Partage en français langue maternelle
- Partage dans les utilisations spécifiques du français : français sur objectifs spécifiques, français sur objectifs universitaires, français langue d'enseignement des disciplines non linguistiques, français pour les migrants, français langue de l'emploi.
Les propositions d’intervention, dans chaque symposium, sont directement faites sur ce site jusqu’au 30 octobre 2019 sur le site du congrès nabeul2020.fipf.org. Certaines propositions peuvent être retenues après modification suggérée par les évaluateurs.
Les titulaires des propositions retenues en seront avisés avant le 31 décembre 2019.
L’acceptation définitive d’une proposition demeurera liée à l’inscription effective au congrès.