Non, le 28 novembre n’est pas la journée de la langue française, ni la journée internationale de la Francophonie, mais bien la journée du Professeur de français, votre journée, notre journée et celle de tous ces professeurs qui de par leur monde sont un jour « tombés en amour » de cette langue, de son alphabet et de ses 26 lettres, d’une nasale, de sa grammaire, de sa syntaxe, d’un verbe conjugué à l’imparfait ou au passé composé, d’un participe passé ou d’un participe présent, d’un roman, d’un poème, d’un auteur, d’un courant, d’un mouvement, d’un monument, d’une chanson, d’un personnage historique ou de fiction, d’un héros ou d’une héroïne, et j’en passe, car comme dans toute histoire d’amour, les qualités de l’être/la chose chérie sont infinies.
Et parce que nous voulions partager ce bonheur, nous sommes devenus professeur, professeur de français, pour transmettre, à nos élèves, à nos étudiants, cette langue que nous avons en partage, cette « plus-value » qui nous rend différent dans un monde qui se veut de plus en plus globalisant, cette promesse que nous nous faisons chaque jour de préparer ces générations au monde- en français et avec le français- générations qui à leur tour transmettront ce qu’ils auront hérité de nous, leurs professeurs de français, aux générations à venir.
Et si parfois notre communauté prend des allures de village d’Astérix et Obélix, et que notre travail semble devenir un combat, c’est un combat noble que nous menons. Pour le plaisir de commencer nos cours par « Bonjour ! » et les finir par « Bonne journée ! » ou « Au revoir ! », commencer nos phrases par « S’il vous plaît » et les finir avec « Merci ». Et que nous continuions à être inspirés, et à inspirer !
Que cette Première Journée internationale du professeur de Français soit une belle fête pour vous, pour chacun de nous !
Prof. Nerimane KAMBERI
Présidente de l'Association des professeurs de Français du Kosovo – APFK