La FIPF en collaboration avec l'Association des Professeurs de Français du Bénin a proposé, les 15 et 16 décembre derniers, dans le cadre du projet de Soutien aux jeunes enseignants de français coordonné par la Vice-présidente Doina SPITA, un séminaire en ligne à l’intention d’une trentaine de Conseillers pédagogiques et d’Inspecteurs.
Ceux-ci devront encadrer les cent jeunes enseignants identifiés sur tout le territoire national par le truchement des seize sections départementales de l’APFB. Pour remplir au mieux leur rôle de mentor, les membres volontaires de l’association engagés à « parrainer » les jeunes enseignants peuvent bénéficier d’une formation au tutorat.
C’était le cas pour ce webinaire, le premier d’une série de trois modules à mettre en place, à distance ou en présentiel, selon l’évolution du contexte sanitaire. Répartis dans les deux salles de l’Institut Français de Cotonou prévues à cet effet afin de pouvoir respecter les gestes barrières en ces temps de Covid-19, les participants ont suivi deux jours de formation en continu, avec deux sessions en visio plénière.
Vieille fonction, nouveau « métier » ? L’identité professionnelle de l’accompagnateur et sa légitimité doivent être renforcées par des pratiques expérientielles partagées et analysées, nous explique François Muller, l’expert de la formation et de l’innovation qui a animé le webinaire. Il s’agit d’actes professionnels qui, loin d’être innés, s’acquièrent par une fréquentation régulière, par imprégnation et percolation. Les interventions, les exercices de réflexion et les interactions proposés durant les deux journées de formation se sont développés autour de cette problématique, visant à former chez les futurs mentors des compétences spécifiques liées à la transmission du métier et pour aider les jeunes enseignants de français dans leurs premières années de travail à éviter les découragements et les abandons.