Le développement de ce projet phare de la FIPF a comme principal enjeu l’accroissement de la qualité de l’enseignement « du » et « en français ».
Son objectif général est de construire un réseau international de soutien aux professeurs débutants. Dans cette perspective, le programme appuie les associations nationales en mettant en place des groupes de développement professionnel dédiés au mentorat.
Du 3 au 5 novembre 2022, 13 professeurs de français d’expérience - membres de l’Associations tunisienne pour la pédagogie du français - ont participé à un stage de formation au mentorat, en présentiel, à Yasmine Hammamet, en Tunisie, à la marge du Vè Congrès régional de la FIPF organisé par la Commission du Monde Arabe et l’ATPF. La formation a été assurée par l’expert formateur François Muller qui a amené la réflexion sur ce qu’est le mentorat, ce qu’il faut et surtout pas faire dans le mentorat et les questions qui restent sans réponse immédiate pour les mentors. La formation en présentiel avait été préparée grâce à un groupe qui a échangé, à partir du 15 août, sur Whatsapp. Le responsable du groupe a été Rafiaa ZRELLI.
A l’occasion de cette formation, Cynthia EID, Présidente de la FIPF et Doina SPITA, Vice-Présidente de la FIPF et coordonnatrice du programme de soutien aux jeunes enseignants « de » et « en » français de la FIPF, ont donné des pistes associatives importantes qui aideront les jeunes enseignants à sentir ce que c’est la solidarité professionnelle et avoir un sens d’appartenance à une communauté numérique. Au moment du bilan, deux représentants du groupe scandinave, Henri HOUSSEMAINE et Stine KURE, se sont joints au groupe tunisien, afin d’échanger sur les perspectives à privilégier dans leurs pays.
Le groupe tunisien de mentors bénévoles formés dans le cadre du projet est coordonné par Mme Leila BEN SASSI, inspectrice générale des écoles primaires, Commissaire générale de l’éducation de la région de Sousse et secrétaire générale de l’Association tunisienne pour la pédagogie du français (ATPF).