L'Association des professeurs de français de la R. de Macédoine se joint à cet appel d'humanisme et de compréhension enrte les peuples de la CECO.
SINCERES CONDOLEANCES A NOS AMIS BELGES
NOUS SOMMES AVEC VOUS !
VOUS ETES DANS NOS COEURS !
STOP A CETTE BARBARIE!
Voici quelques mots de Jean-Maris Klinkenberg :
Cher participants au congrès mondial des professeurs de français,
Le pays qui vous accueillera en ce mois de juillet est en ce moment, vous le savez, un pays meurtri.
En ce moment, c’est vers les victimes et leurs familles que nos pensées s’élèvent.
Mais sans attendre demain, elles devront aussi se tourner vers nos responsabilités face à la tragédie. Celle de ce jour, celle qui chaque jour frappe non seulement l’Europe, mais aussi l’Orient et l’Afrique.
Il nous revient à nous, enseignants, de contribuer à rompre le cercle infernal de l’ignorance et de la méfiance. À combattre de toutes les façons et de toutes nos forces la barbarie et la terreur, fruits amers de l’intolérance et de l’incompréhension.
Cette responsabilité est certes celle de chaque enseignant, de chaque formateur. Qu’il doit assumer dans le cadre de sa pratique comme dans celui de sa citoyenneté dans le monde, Mais notre responsabilité à nous, en tant qu'enseignants de langue et de culture, va encore au-delà. Parce que nous travaillons, nous, sur les mots et sur les discours, c’est à nous que revient celle de déjouer le jeu des discours barbares, de fournir les moyens de rencontrer les doutes, de mettre chacun face à sa liberté.
Notre rencontre de juillet ne devra pas seulement être le moment de retrouvailles et de travail qu’elle sera. Si elle n’était que cela, elle serait un échec. Elle devra aussi être celui où, ensemble, nous réaffirmerons notre fidélité à nos responsabilités, et notre foi en la vie.