La FIPF et l’Association Cultures, Sciences et Territoires (CST) ont organisé, à l’occasion du 3ème congrès de la Commission du monde arabe de la FIPF à Hammamet en novembre 2014, un concours à vocation francophone intitulé « L’eau, rêve et tourment du poète et du scientifique ».
Il s'agissait de jouer, en français, avec les mots de la science, de tisser des liens entre les secteurs de la connaissance (langue française, littérature, histoire et science) et de redonner un sens global aux apprentissages. Ce concours invitait à la création d’un court texte imaginaire, ayant sens et qualité, qui associait les sciences et les littératures.
Madame Boukortt Fouzia, enseignante de langue française à l'école privée « Massinissa » - groupe scolaire Khellaf à Oran et membre de l'ANEF (Association nationale des enseignants de français) a remporté ce concours.
Fouzia est arrivée à Paris le lundi 1er juin pour un séjour de 5 jours, nous l’avons rencontrée la semaine dernière, dans le Quartier Latin.
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Portrait d’une enseignante expérimentée mais inquiète pour les enseignants de français : Fouzia enseigne dans un groupe scolaire privé ; elle travaille avec trois classes différentes : des collégiens qui passent le brevet ; deux classes de première année secondaire (une littéraire, une scientifique). Après une longue carrière dans l’enseignement public, Fouzia a choisi de ne pas prendre sa retraite et de continuer à enseigner dans le privé. Fouzia a constaté au cours de sa carrière une baisse du niveau des élèves peut-être due aux multiples réformes. « Les professeurs ne savent pas sur quel pied danser. Ils se plaignent du manque de motivation des élèves. Mais on assiste à un regain d'intérêt à la langue française et ce grâce à l'utilisation des TICE, ils ont en besoin pour ce faire. Il y a des établissements, publics ou privés, qui obtiennent d'appréciables résultats dans l'enseignement du français. Toutefois, l'enseignement du français a encore de beaux jours dans mon pays. » |
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Fouzia a visité la Tour Eiffel, les environs de la Place d’Italie, le quartier Latin et l’Institut du Monde Arabe. Elle s’est régalée d’une glace Berthillon à la réglisse.
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