La journée internationale des professeurs de français, un repère pour notre communauté éducative
Quand le Président français, Emmanuel Macron, dans son plan pour la Francophonie, a voulu créer une journée internationale des professeurs de français, fêtée annuellement et de façon régulière et dont la mise en œuvre est confiée à un partenariat entre les ministères dédiés, les ambassades francophones et l’ensemble des acteurs de français dans chaque pays sous l’égide des associations nationales d’enseignants de français affiliées à la Fédération internationale des professeurs de français, il a instauré une tradition nouvelle qui, très vite, a pris sa place dans le paysage de la Francophonie.
Cette journée internationale est devenue un rendez-vous annuel attendu par l’ensemble des partenaires qui œuvrent à enseigner la langue française, à soutenir ou à améliorer son enseignement et à promouvoir la recherche autour de cet enseignement. Elle a donné une visibilité à l’ensemble des enseignants de français du monde qui, au même moment, sur les cinq continents, se réunissent autour de leur noble métier et organisent des activités scientifiques, pédagogiques, culturelles ou ludiques qui les font communier dans l’amour de leur vocation et les échanges professionnels ou amicaux.
Si cette belle initiative disparaissait demain, elle nous manquerait cruellement alors qu’elle n’a que quelques années d’existence et que, durant des dizaines d’années, elle n’a pas existé. C’est dire qu’elle est devenue incontournable et qu’elle rythme à présent, partout dans le monde, nos activités associatives qui confortent nos activités professionnelles. Elle est devenue une fête des enseignants de français propre à leur redonner du souffle, à leur permettre de dresser des bilans de leur action et de la valoriser auprès de leurs partenaires habituels, ministères nationaux, administration scolaire ou universitaire, coopération internationale bilatérale ou multilatérale, associations de la société civile aux préoccupations proches, parents d’élèves, médias.
Pour nous, associations membres de la FIPF, cette journée internationale, dont nous mettons en avant les activités sur nos sites, du moins celles qui nous sont signalées car les activités organisées à cette occasion sont plus nombreuses que celles que les associations prennent la peine et le temps de signaler, est une occasion de remobiliser les énergies autour de nos projets communs et de répondre concrètement à notre vocation de fédération internationale puisque, le jour de cette fête des enseignants et quasiment au même moment, compte non tenu du décalage horaire, nous sommes des milliers, voire des millions d’enseignants qui communions, à travers le monde entier, dans l’amour de notre métier et la conviction de sa noblesse et de son utilité.
Cette journée internationale des professeurs de français, professeurs étant entendu au sens global d’enseignant exerçant son métier dans l’un ou l’autre cycle de l’enseignement, dans le système public ou le système privé, comme enseignant titulaire ou contractuel, comme enseignant autochtone ou comme expatrié, nous offre à nous, Fédération internationale des professeurs de français, une chance en rien théorique de nous sentir représentés, sur tous les continents, par les forces vives de nos adhérents actifs, agissant tous au même moment pour incarner et promouvoir les valeurs qui sont celles de notre profession et de notre fédération.
Bonne fête à vous tous, mes chers collègues, et longue vie à notre fédération. Nous resterons en contact permanent grâce à la FIPF et aux moyens de communication modernes mais j’aurai, quant à moi, le plaisir de recevoir à Yasmine Hammamet en Tunisie celles et ceux d’entre vous qui voudront et pourront venir participer ou assister au congrès de la Commission du monde arabe prévu du 2 au 5 novembre 2022. Je m’en réjouis à l’avance.
Samir Marzouki