Association pour le développement de l'enseignement bi-/plurilingue

Prochain congrès mondial de la FIPF : cap sur Besançon !

 

À Nabeul en juillet dernier la FIPF a choisi, pour organiser son prochain congrès mondial, le projet porté par l'AFEF (Association française pour l'enseignement du français). Un aperçu de l'esprit de ce projet, dont les contours vont continuer de se préciser au cours des prochains mois...

 

Besançon 2025 - XVIème Congrès mondial de la FIPF
Utopies francophones en tous genres

Une candidature française pour une synergie FLE-FLM : à Besançon, l’AFEF, association organisatrice, bénéficie du soutien fort du CLA, Centre de linguistique appliquée de l’Université de Franche-Comté́ à Besançon, connu et reconnu internationalement depuis plus de 60 ans comme une des capitales du Français langue étrangère. Cette candidature française, portée par une association de français langue maternelle, permettra de renforcer cette synergie FLE-FLM, amorcée au fil des derniers congrès mondiaux de la FIPF.
Avec Besançon, l’AFEF fait le choix d’un congrès à dimension humaine, dans une ville où il fait bon vivre. Le Doubs, fleuve local, entoure le centre-ville de sa boucle omniprésente de douce fraicheur et de verdure. Les lieux d’accueil du congrès, centralisés et proches, permettent un accès très facile à pied en se promenant dans la ville historique.

Utopies francophones en tous genres... Besançon est une ville d’écrivain·e·s, et d’engagement dans le combat social et féministe depuis le XIXème siècle : Victor Hugo, universellement connu pour ses engagements sociaux, notamment dans Les Misérables, y est né et y a passé son enfance, Stendhal y a situé une partie du Rouge et le Noir, Mallarmé y a été professeur, Colette y a régulièrement vécu tant elle a aimé cette ville. D’autres enfants de la ville ont fondé la philosophie sociale-utopique : Charles Fourier et Joseph Proudhon ; et Jenny d’Héricourt mérite d’être connue pour ses positions féministes radicales dès le XIXème siècle. Julien Sorel, le héros de Stendhal, en proclamant : « je vais représenter toutes ces personnes qui ont peur de se défendre et qui se taisent à jamais », affirme combien la littérature est première pour porter les utopies.

Les utopies sociales et les combats pour l’égalité sont profondément ancrés dans la ville comme en témoigne la statue de Victor Hugo réalisée par Ousmane Sow (son premier bronze), inaugurée le 17 octobre 2003 à l’occasion de la journée mondiale du refus de l’exclusion et de la misère. Pour mémoire, rappelons les deux grands combats ouvriers : celui de la Rhodiacéta où un licenciement massif provoque un fort mouvement social un an avant mai 68 ; celui de l’horlogerie Lip, dans les années soixante-dix, qui donne naissance aux coopératives ouvrières en autogestion. Les Lip restent une référence reconnue en France et au-delà̀ ! Et beaucoup des ouvriers qui menèrent ces combats étaient des ouvrières. Une tradition associative et socioculturelle, dérivée de cette époque, est toujours très présente.

La francophonie est-elle une utopie ? Au plan international, cette question est ouverte ! Mais dans l’Université de Franche-Comté, la francophonie est une réalité bien implantée, notamment à travers les activités de son Centre de linguistique appliquée (CLA). Plusieurs dispositifs et actions confortent l'engagement de l'université́ de Franche-Comté́ pour la promotion de la francophonie.

Utopies francophones en tous genres..., affaires de :

  • Langue et langages

- inscrire les utopies dans la langue
- inscrire les nuances du temps dans l’enseignement du FLE
- inscrire les utopies dans les langages...

  • Genres et égalité femmes-hommes :

- la scolarisation des filles
- les stéréotypes de genre...

  • Utopies en tous genres... durables dans le temps et dans l’espace