Association pour le développement de l'enseignement bi-/plurilingue

Tchéquie: La SUF soutient le festival « Je sais faire en français »

Le 1er mars 2019, la 4e édition du festival a battu les records

C’est comme la marée haute, comme l’immense vague qui s’étend au large... Ainsi pourrions-nous désigner la famille des adhérents du festival qui est de plus en plus nombreuse. Cette année, leur nombre a atteint 180 et la durée de 24 spectacles a dépassé 180 minutes. Le vrai marathon culturel attendait le vendredi 1er mars 2019 tous les participants provenant de 17 écoles de 3 pays.

Au sein du Lycée Josef Božek à Český Těšín tout l’étage a bouillonné, l’amphithéâtre scolaire était plein à craquer : au premier regard, la fourmilière paraissait chaotique ; mais ce n’était vraiment qu’une apparence. Tout le monde savait parfaitement quoi faire ! Les élèves artistes venus des trois bouts du monde – Tchéquie, Slovaquie et Pologne – répétaient fiévreusement leurs textes, entonnaient les airs, accordaient les instruments, peaufinaient les costumes et les coulisses. Au quotidien les élèves du lycée, ce jour-là ils ont assumé leurs nouveaux rôles : les deux maîtres de son prenaient patiemment les notes au cours des répétitions, les deux conférenciers se concentraient sur leurs interventions et une douzaine d’hôtesses servaient les délices préparés par les élèves et les professeurs du lycée. Quelle fameuse coopération !

À 10 heures sonnantes, les mots de bienvenue prononcés par le proviseur du lycée Tomáš HUDEC et un petit bonjour de la part du directeur de l’Alliance française d’Ostrava Thomas DOUGIN ont ouvert le festival. Puis, très vite, Madame Hélène BUISSON, attachée de coopération pour le français, est arrivée de l’Institut français de Prague pour nous rejoindre à l’amphithéâtre scolaire.

Les chansons suivaient la poésie, les histoires drôles provoquaient les fous rires, les personnages féeriques se ranimaient... Ainsi, la Cantatrice chauve a succédé au Petit Prince, des reporters nous ont apporté les nouvelles chaudes de l’Élysée, le cancre Toto a blagué, la betterave géante a eu beau résister, la Blanche-Neige, Raiponce et Astérix ont raconté leurs aventures. La dernière performance des ballerines du conservatoire nous a coupé le souffle, comme si cinq papillons de Lara Fabian voletaient au-dessus du parquet...

Impossible de mentionner tout, mais il est sûr que les jeunes artistes se dépassaient pour leur public. En récompense de leur investissement, ils ont tous reçu en cadeau les bandes dessinées qui ont été subventionnées par l’Association tchèque des professeurs de français (la SUF) et le Lycée Josef Božek qui a également offert les déjeuners.

Rien de nouveau sous le soleil, le festival reste toujours ciblé à la culture francophone et prouve que le français est une langue à partager. La nouvelle fraîche c’est que le festival a trouvé sa place au monde auprès des élèves et leurs professeurs. Souhaitons-lui une bonne continuation pour la suite.

Au revoir à la 5e édition !

Andrea Šteflová, organisatrice du festival